

une écologie
Anaon est complémentaire aux acteurs funéraires et maritimes du territoire. Nous sommes attentifs aux « niches », aux besoins délaissés et aux impensés, pour proposer aux familles de nouvelles possibilités tout en favorisant les coopérations. Nous existons avant tout pour enrichir un territoire à partir de l’existant, pour réenchanter les funérailles, en nourrissant les imaginaires et en repensant les liens, tournés vers la mer.
Un héritage
Anaon est entourée des Bateaux de Nuit, une communauté de navires traditionnels et du patrimoine. Ces bateaux portent une histoire, une vie collective, des amitiés et des savoir-faire, hérités des générations de marins qui se sont succédé. Un héritage, transmis par leurs équipages et les personnes passionnées qui œuvrent à sa préservation. Les familles qui bénéficient de l’accueil de ces bateaux emblématiques contribuent à la préservation de ce patrimoine. Un patrimoine vivant, toujours acteur du présent, vecteur de liens et de bien commun.
Une île Solidaire
Anaon s’appuie sur une culture maritime solidaire pour faire communauté autour des familles endeuillées. Les navires qui rejoignent les Bateaux de Nuit souhaitent soutenir les familles. Ils portent des valeurs humaines fortes, faites de coups de mains, de rires et de vies en mer qui tiennent parfois à celles des autres. À terre comme en mer, nous sommes là pour aider les familles à « faire ensemble » et à se réapproprier ce moment.

un paysage
Anaon accompagne les familles qui font le choix de la mer. C’est apprendre à lire les reliefs et les passages, utiliser les techniques de navigation pour créer des portes dans le paysage et plus tard se recueillir. Être attentifs aux courants, aux repères naturels, aux amers et peut-être faire appel aux alignements, cette technique qui permet aux marins de suivre une route sûre. Pas de sépulture figée, mais une sépulture-paysage, vivante, « quelque chose de plus grand ».
Des forces
Anaon, des pompes funèbres dédiées la mer, un milieu qui a marqué durement l’histoire de la Bretagne et dont les métiers s’avèrent encore aujourd’hui être les plus dangereux. C’est penser les spécificités des vies et des décès mêlés à la mer, imaginer des accompagnements avec les marins, en cohérence avec leurs histoires et une mer parfois imprévisible.
