Nous accompagnons lA DISPERSION EN MER pour:
- organiser des cérémonies sur mesure, pensées avec les proches en collaboration avec les équipages
- créer un lien entre les funérailles à terre et en mer
- faire communauté avec les familles, grâce à la navigation traditionnelle et au « faire ensemble »
- prendre le temps de dire au revoir
- continuer à penser l’après
C’est donner à la dispersion toute sa place dans les funérailles.
ORGANISER DES FUNÉRAILLES EN MER
Nous accompagnons les proches pour préparer une cérémonie « cousue main » et sa célébration en mer. Les Bateaux de Nuit accueillent jusqu’à 26 personnes à leur bord, pour une traversée d’environ 3H, mais il est également possible de partir à la journée. Si vous êtes intéressé.es par notre accompagnement, mais que vous souhaitez partir moins longtemps, contactez-nous pour en discuter.
Les dispersions en mer sont réalisées durant la saison maritime, d’avril à octobre, et s’organisent généralement dans les mois qui suivent les obsèques. Après la crémation, les familles ont une année pour faire la dispersion. Nous vous conseillons de nous contacter au plus tôt, afin que nous puissions étudier toutes les possibilités.
1- UN APPEL
Cette première prise de contact permet d’identifier vos besoins, de comprendre le contexte de votre demande et si notre accompagnement est adapté. Si les conditions évoquées correspondent à vos attentes, nous prenons rendez-vous pour commencer l’organisation de la dispersion. Dans le cadre d’anticipation d’obsèques, nous pouvons vous conseiller et si vous le souhaitez, vous mettre en relation avec un.e célébrant.e.
2- Définir UNE trame
Nous nous rencontrons dans un endroit chaleureux. Ce moment est consacré à l’organisation « pratique » de la dispersion. Nous reprenons ensemble le déroulé des funérailles à terre, puis nous définissons un lieu, un bateau et éventuellement une date. Nous commençons à construire la trame de la cérémonie et nous établissons un devis.
3- CONSTRUIRE La cérémonie
Nous imaginons ensemble le temps du rituel. Nous pensons le lien avec ce qui a été fait à terre, la participation des proches, un geste collectif… A chaque étape, nous nourrissons les possibles. Le déroulé de la cérémonie sera travaillé avec l’équipage qui accueillera la famille. Nous proposons des outils et repères de navigation aux familles, pour se recueillir en mer comme à terre (amers, alignements, repères naturels…).
4- célébration en mer
Avec l’équipage, nous vous accueillons à bord du bateau. S’ils le souhaitent, les proches sont invités par les membres d’équipage à hisser les voiles et à participer aux manœuvres. Sur le lieu de dispersion nous célébrons la cérémonie et la famille est invitée à disperser les cendres. A chaque étape nous prenons le temps nécessaire. Nous relevons le point de dispersion et nous proposons une collation et de boire quelque chose pour réchauffer les cœurs.
crédits photos : Marie-Noëlle Gilles
«Et s’il y a une tempête?»
S’il y a une tempête, nous n’aurons pas d’autre choix que d’annuler et de reporter la dispersion. C’est la contrainte majeure et imprévisible de toute dispersion en mer. Nous pouvons anticiper une dizaine de jours avant la date prévue pour ajuster. Bien que les annulations restent rares, nous prévoyons dès l’organisation cette possibilité et une solution adaptée à chaque famille.
La Dispersion en Mer
La dispersion en mer est aujourd’hui entrée dans l’imaginaire collectif comme alternative possible à une sépulture traditionnelle. Mais que dit la loi ?
- Après la crémation, la dispersion (ou immersion d’urne) doit être réalisée dans l’année
- une dispersion en mer se fait à 300 m des côtes
- une immersion d’urne à 3 miles des côtes et dans une urne biodégradable
- Une déclaration devra être faite en mairie de naissance : « un registre indique l’identité du défunt, la date et le lieu de dispersion des cendres »
- Les familles peuvent transporter l’urne et faire la dispersion des cendres elles-mêmes sans passer par un opérateur funéraire ou autre prestataire
- Les cendres sont assimilées à un corps depuis 2008, ce qui signifie qu’en France on ne peut les séparer ni les garder chez soi
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000019960926 (Articles 11 à 17)
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